Dans le carré du paradis, Eve se mord les doigts
en mesurant les effroyables conséquences de sa curiosité.
Dans le lacet du labyrinthe, l'enfant Minotaure rêve,
indifférent aux belles conquises qui lui tournent autour.
Il a bien le temps de grandir avant de se nourrir d'elles
et d'apprendre que lui même est mortel.
Non loin de lui, des hommes-coqs -corbeaux ou -oies,
ailleurs des fous dansants
nous entraînent dans leurs envols.
Du printemps à l'automne 2018, les sculptures d'Antoine Halbwachs
auront accompagné la symbolique des enclos d'Un jardin philosophe.